Maurice Philippson, Les radio-communications au et avec le Congo belge, Bulletin des séances de l’Institut royal colonial belge, pp 295-300, 1933.

Remarque:
A la première page, dernier paragraphe: les travaux de De Bremaecker ont été effectués de 1902 à 1904. La date de 1907 a été fautivement annoncée par Raymond Braillard et Robert Goldschmidt dans leur livre de 1920, “La télégraphie sans fil au Congo belge”. Cette date de 1907 a malheureusement été reprise pendant plus d’un siècle dans la littérature. C’est Monsieur Georges Gourski, Directeur Général Honoraire des Services Techniques de la R.T.B.-B.R.T. qui, le premier a remarqué la faute (Voir Les informations Techniques de la R.T.B.-B.R.T. de 1970, p 3, note en bas de page n° 3).
Ces dates ont leur importance du fait qu’en 1902 l’on utilisait encore le radioconducteur de Branly, et qu’en 1907, les cristaux se trouvaient déjà un temps sur le marcché. De Bremaecker aurait sans aucun doute accompli sa mission, car en 1910-1912, pour l’exécution réussie des postes de T.S.F. les cristaux étaient toujours de mise.

Remarque:
Dommage que Philippson ne fait pas mention du fait que vers la fin de 1913, Goldschmidt réussit à atteindre radio-téléphoniquement le Congo belge!
Ce n’était qu’en une direction, mais la réussite était de taille.
La puissance nécessaire pour le retour n’était pas encore possible au Congo. La guerre faisait son entrée, et après la démobilisation, deux radioamateurs démontraient la possibilité d’émettre avec peu de puissance, grâce aux longueurs d’onde sous les 200m qu’on leur attribua, suivant l’idée que les longues distances n’étaient possibles qu’avec des longueurs d’onde de plus en plus longues. La science s’était trompée!